Un seul verre te dérègle le sommeil ou te fait gonfler ? C’est normal. Voici pourquoi l’alcool est plus difficile à gérer en périménopause… et des pistes pour y remédier.
Tu avais juste envie de te détendre autour d’un verre… et pourtant, te voilà épuisée, réveillée à 3h du matin, cœur qui bat vite, sueurs, mal de tête, ou même un moral dans les chaussettes le lendemain.
Si tu te demandes pourquoi un seul verre de vin rouge te met KO pendant 24h, tu n’es pas seule.
Et non, tu n’es pas "plus faible qu’avant" : il y a des explications hormonales et physiologiques bien réelles derrière cette nouvelle intolérance à l’alcool.
1. Moins d’eau corporelle = alcool plus concentré
Avec l’âge et la chute des œstrogènes, la proportion d’eau dans le corps diminue. Or, l’alcool se dilue dans l’eau : moins il y a d’eau disponible, plus il circule concentré dans ton sang, et plus ses effets sont rapides (et puissants).
2. Ton foie ralentit la cadence
Le foie est en première ligne pour désintoxiquer l’organisme – y compris de l’alcool.
Mais avec le temps, et surtout à la ménopause, l’activité de certaines enzymes de détoxification (comme l’alcool déshydrogénase) peut diminuer. Résultat : l’alcool est éliminé plus lentement, et ses effets durent plus longtemps.
3. Tes hormones te rendent plus sensible
La chute des œstrogènes modifie la manière dont l’alcool affecte ton cerveau, ton sommeil, ton humeur.
La baisse de progestérone, quant à elle, retire un effet naturellement calmant au système nerveux.
Donc un verre qui te relaxait avant peut aujourd’hui provoquer :
des palpitations
un sommeil haché (ou des réveils à 3h)
une plus grande sensibilité émotionnelle
Beaucoup de femmes en périménopause observent une prise de poids plus rapide… et l’alcool n’aide pas.
Des calories vides
L’alcool apporte 7 kcal par gramme, mais ne nourrit ni tes muscles ni ton métabolisme.
Il ralentit la combustion des graisses
Ton corps traite l’alcool en priorité, au détriment des lipides et glucides. Cela favorise leur stockage, notamment au niveau abdominal.
Il dérègle ton sommeil et ta glycémie
Un verre le soir = sommeil perturbé, ce qui entraîne fatigue et fringales le lendemain.
L’alcool joue aussi sur la régulation de l’insuline, ce qui peut favoriser les envies sucrées ou salées incontrôlées.
Tu bois un verre pour te détendre… et tu te réveilles avec plus de fatigue, plus de stockage, plus de compulsions.
Voilà le véritable “effet boomerang” de l’alcool à la ménopause.
Ton foie est aussi responsable de l’élimination des œstrogènes usagés.
S’il est déjà occupé à gérer un verre de vin, il a moins de ressources pour :
éliminer les œstrogènes en excès
recycler les hormones utiles
évacuer les déchets inflammatoires
Résultat : déséquilibres hormonaux, inflammation chronique, et parfois réapparition de symptômes (bouffées de chaleur, fatigue, sautes d’humeur), même si tu avais trouvé un équilibre.
Tu n’as pas besoin d’arrêter complètement l’alcool. Mais si tu te poses des questions, voici une idée simple à tester :
Fais une pause de 7 à 10 jours
Observe ce que ça change sur ton sommeil, ta digestion, ton énergie, ton humeur.
Teste des alternatives qui font plaisir :
un mocktail léger (infusion glacée + citron + menthe)
un kombucha naturel
de l’eau pétillante avec des herbes fraîches
un verre de kéfir ou une tisane apaisante
Tu visais une soirée détente… et c’est l’alcool qui t’a mise KO.
Et si tu reprenais la main sur tes moments de convivialité, en choisissant ce qui te fait vraiment du bien ?
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